Didier Leray est abonné à zBis depuis désormais plusieurs mois. Son projet est ambitieux, car il cherche à restaurer une voiture à pédale Century V8 fabriquée à l’époque par Pierre Guy dans les années 50. Les pièces sont usées et surtout… introuvables en ligne !
Il nous explique comment il a fait pour aller au bout de son projet à l’aide du FabLab zBis et des outils de prototypage.
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Les objectifs de la rénovation :
Didier : il ne s’agit pas juste de refaire l’esthétique de la voiture. Il faut qu’elle soit réutilisable par un enfant, qu’il puisse à nouveau monter dedans, et qu’il ait envie d’aller dedans. La rénovation implique donc d’avoir un résultat solide. Et classe.
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La modélisation des pièces manquantes
Il faut commencer par la stratégie de conception, c’est à dire le dessin des pièces sur croquis, à main levée.
A l’aide d’un pied à coulisse, d’un mètre ruban… on relève la forme de la voiture, puis on réalise des tracés sur gabarits en carton. Cette projection sur papier donne un premier aperçu, car c’est ensuite sur FreeCAD que je modélise les pièces, avec l’aide précieuse d’Emmanuel Gilloz, expert en impression 3D et coworker à zBis.
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Imprimer
En testant plusieurs impressions d’affilée, j’ai parfois imaginé de nouvelles formes pour fixer des éléments sur la voiture, notamment pour les adapter à la carrosserie.
Je tronçonne les grandes pièces en fonction des tailles de pièce imprimables.
Exemple de coupe de la face avant
Les Ultimaker présentent une limitation de place. Face à l’impossibilité d’imprimer de grande pièces, il faut anticiper et concevoir l’assemblage des parties : tenons et mortaises imprimables sans support.
Là où d’ordinaire on aurait un tenon carré, on bascule la forme pour avoir un losange autoportant. Pratique et ergonomique !
Notre pare-choc doit avoir une surface assez grande pour accueillir le collage d’autres pièces. Sur FreeCAD, je prévois un trou correspondant pour emboiter la pièce.
- LE CONSEIL DE DIDIER
Essayez d’autres orientations de couche d’impression pour, par exemple, avoir de l’élasticité !
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Le pneu
Pour simuler l’aspect caoutchouteux et résistant du pneu d’origine, on a choisi d’utiliser une matière souple : du TPU 95A.
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- AVANT
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- APRES
On imprime les pièces sur Ultimaker après les avoir travaillées avec le logiciel Cura.
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Les phares
Les impressions touchent à leur fin. Il reste à imprimer les phares factices.
Enfin, toutes les pièces sont montées pour voir si elles sont désormais adaptées. On les modifiera si nécessaire pour éviter les ajustages au prochain montage.
Pour un meilleur résultat et un sujet bien propre, on lime, ponce et apprête les pièces pour ensuite les peindre. Elles sont finalement vissées ou collées selon les cas.
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Les détails
La peinture de la carrosserie est effectuée chez un carrossier.
Je dessine le logo d’origine sur Word pour en faire un pochoir avec le plotter de découpe Cameo. La peinture sera ensuite effectuée précautionneusement au tampon.
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Le remontage
Au final la voiture va retrouver sa fonction totale de jouet d’enfant !
